lundi 15 novembre 2021

TD CHAPITRE 4

 

LA RAISON POUR SAVOIR OU POUR PENSER ?

Première lecture des Considérations morales d’Hannah ARENDT.

 Au fur et à mesure du déroulement du cours, vous lirez l’introduction et la première partie du livre ( p. 27 à 46 ) autour desquelles ce chapitre est principalement construit.

« Pour nous, et dans ce contexte, la distinction entre le savoir et la pensée est cruciale. » ( analyse des p. 35 à 37 )

 

·       Quelle est la nature du savoir ?

Savoir, possible, théorie/pratique, abstrait/concret, civilisation. 

·       En quoi la pensée se distingue-telle du savoir ?

·       Quelle est l’origine de cette distinction dans l’histoire de la philosophie ?

·       Pourquoi cette distinction est-elle cruciale « pour nous, et dans ce contexte » ?

 

Problématique.

Le rôle de la raison se limite-t-il à procurer un savoir, base stable du monde commun qu’édifient les hommes, ou bien est-il au contraire de penser, donc d’accepter tous les risques inhérents à cette expérience mais aussi de surmonter les risques d’un monde où l’absence de pensée règnerait ?

L’enjeu de ce problème réside dans la définition de ce qu’est la pensée et dans les attentes que l’on peut nourrir vis-à-vis de la raison : à quel prix sera-t-elle capable de tenir les promesses que suggère sa définition ( voir chapitre 1 ) ?

 

1.   METTRE LA RAISON AU SERVICE DU SAVOIR POUR LE PROGRÈS SEMBLE À L’HOMME MODERNE UN DEVOIR DEPUIS DESCARTES.

Texte de DESCARTES p. 397 et diaporama.

Nature ( début de définition ), technique, progrès.


2. FACE AU SAVOIR, LA PENSÉE DONNE ALORS PRISE À DES OBJECTIONS SÉRIEUSES CONTRE L’INTÊRÈT ET LA VALEUR QU’ELLE POURRAIT AVOIR.

ACTIVITÉ 6 : ENTRAÎNEMENT À L’ANALYSE DE TEXTE DANS LE CADRE DE L’ÉTUDE D’UNE OEUVRE.

Hannah ARENDT, Considérations morales,

Lecture de la page 39 (« Car la principale caractéristique de la pensée… » ) à page 42 ( « …ce qu’elle a achevé la nuit précédente. » )

Définitions 

Abstrait/concret p. 521, apparences p. 530, doute, médiat/immédiat p. 526.

 

Questions

1.     ARENDT met en évidence quatre caractéristiques de la pensée : lesquelles ?

2.     Appuyez-vous sur une ou plusieurs scènes du film pour illustrer la première caractéristique.

3.     En quoi cette caractéristique rend-elle l’acte de penser difficile ( la réponse n’est pas dans le texte ) ?

4.     Quelle différence entre un objet en général et « un objet de pensée » p. 39 ? Réemployez « médiat/immédiat ».

5.     En vous appuyant sur le texte, mettez en relation l’expression » je me retire du monde des apparences » avec les repères « concept » ( voir chapitre 1 ) et « abstrait/concret ». Quel sens donner alors ici au mot « apparences » ? Dégagez le sens général de l’expression étudiée.

6.     Hors de quel « ordre » la pensée se place-t-elle ? Tous les philosophes sont-ils sortis de cet ordre ? Etudiez la distinction qu’ARENDT établit dans la dernière phrase de la page 41.

7.     Pourquoi ARENDT écrit-elle « bonne à rien » entre guillemets ?

8.     Selon, KANT, le doute est-il un défaut ou une qualité ? Pourquoi ?

9.     A quel passage déjà étudié dans le livre renvoie la comparaison entre la pensée et la toile de Pénélope p. 42 ?

10.  En vous appuyant sur le travail effectué, justifiez le titre donné à cette partie du chapitre. En vous appuyant sur votre réponse à la question 2 du questionnaire qu’il fallait traiter après avoir vu le film ( la pensée philosophique s’élabore-t-elle dans la discussion ou la solitude ? Quel courage réclame-t-elle ? ), énoncez un argument supplémentaire allant dans le même sens.

 Conclusion ( rédigée sur photocopie ).

Pour donner suite à la question d'un élève et au dialogue qui s'en est suivi, lecture d'un extrait de Robert MISRAHI, La nacre et le rocher, une autobiographie, " La nuit étoilée où il apparaît que la chance et la détermination permettaient parfois d'échapper au nazisme", Editions Les Belles Lettres, 2012.


3.   EN RÉALITÉ, LA PENSÉE EST UNE « EXIGENCE » DE LA RAISON ; DE SA SATISFACTION DÉPENDENT, BIEN PLUS QUE LE SAVOIR, LA MORALE ET LA POLITIQUE.

Morale, politique.

·       L’absence de pensée, cause du mal radical ou « la banalité du mal ».

Lecture de la page à 27 à la page 31 ( idéologie p. 533, conscience p. 97. )

·       L’absence de pensée, terreau fertile pour les totalitarismes.

Lecture p. 65 ( « Toutefois… » ) à 66 ( « … la Russie de Staline. » ) ( persuader/convaincre ).

 

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