COMPRENDRE DES
ÉNONCÉS
L’activité, à réaliser au choix
seul ou par deux,
sera ramassée et donnera lieu à
une note sur 10.
Usage du cours et recours à des
sites internet sont strictement interdits.
Vous montrerez que vous avec compris les énoncés suivant en vous
inspirant des réponses données en exemple.
Les réponses attendues sont courtes ( une ou deux phrases ) mais très
claires et précises.
EXEMPLE : énoncé : La vie en société menace-t-elle notre liberté ?
Questions :
a. « Notre » renvoie à deux échelles : lesquelles et
sur qui porte alors l’énoncé ?
b. Quelles sortes de liberté sont menacées en fonction de l’échelle à
laquelle on envisage l’énoncé ? Par quoi ?
Réponses :
a. « Notre » renvoie à l’échelle de l’espèce ; l’énoncé porte
alors sur l’humanité entière. Mais « notre » renvoie aussi à
l’échelle individuelle ; l’énoncé porte alors sur chaque personne en
particulier.
b. À l’échelle de l’humanité, c’est la liberté naturelle qui est menacée
puisque la vie à l’état social s’oppose à l’état de nature. Ce sont donc toutes
les contraintes sociales qui s’opposent à la liberté naturelle.
À l’échelle individuelle, ce peut encore être la liberté naturelle
qui est menacée mais aussi la liberté civile par des lois trop contraignantes (
absence de liberté de pensée, d’expression, de conscience… ) ou par la tyrannie
de l’opinion.
1er énoncé : La technique est-elle libératrice ?
Questions :
a. Que suppose l’adjectif « libératrice » ?
b. Quelles questions convient-il alors de se poser ?
2ème énoncé : La culture dénature-t-elle
l’homme ?
Questions :
a. Que suppose le verbe « dénaturer » à propos de
l’homme ?
b. Le verbe « dénaturer » a-t-il une connotation méliorative
ou péjorative ? Quelle seconde supposition alors ?
c. Quelles objections peut-on faire à ces deux suppositions ?
3ème énoncé : La nature a-t-elle des droits ?
Questions :
a. En quel sens cette question peut-elle paraître absurde ?
b. Dans quelles circonstances le langage courant dit-il que « la
nature reprend ses droits » ? Quelle sorte de rapport cela sous-entend-il
entre les hommes et la nature ? Comment ceux qui emploient l’expression se
représentent-ils la nature ?
c. Pourquoi au XXIème siècle, se poser la question « la
nature a-t-elle des droits ? » est-il devenu nécessaire ? En
quels termes plus exacts ( pour éviter l’absurdité et la représentation
soulignées dans les questions précédentes ) pourrait-on la poser ? Quelles
perspectives sont mises alors en jeu ?
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