POURQUOI L’ÉTAT ?
Analyse du titre :
· L’État p. 157.
· Pourquoi : la question de la cause, la question de la fin.
Problématisation.
1. QUE LES CAUSES DE L’ÉTAT RÉSIDENT DANS DES ORIGINES NATURELLES OU DES FONDEMENTS CONTRACTUELS, SA FIN PREMIÈRE EST D’ABORD LA COHÉSION DU CORPS SOCIAL.
1.1. Quelle serait l’origine transcendante de l’ordre politique ?
Texte d’ARISTOTE p. 142 ( origine, langage p. 235 ).
1.2. Le contrat comme fondement immanent.
Texte de ROUSSEAU p. 154 ( fondement, en fait/en droit p. 524, « l’état de nature, le pacte social et l’état civil » p. 158, « la liberté intérieure et la liberté civile » p. 263 ).
Tableau récapitulatif photocopié.
2. POURTANT, L’ÉTAT CHERCHE PARFOIS À ÊTRE SA PROPRE FIN.
2.1. Le totalitarisme voit dans toute initiative
individuelle une menace pour l’État.
Textes
photocopiés d’ARENDT et diaporama ( totalitarisme p. 538, lois
positives, légitime p. 526, masses ).
2.2. La tyrannie justifie tous les moyens pourvu qu’ils
soient favorables au tyran.
ACTIVITÉ 7 : Textes photocopiés MACHIAVEL.
Questionnaire
1.
Dans
le premier texte, MACHIAVEL distingue trois formes de violence pouvant exister
dans l’État. Identifiez et analysez chacune d’elle.
2.
Pourquoi
la violence dans l’État est-elle inéluctable ?
3.
Dans
le texte 2, quels sont les deux moyens auxquels le Prince doit recourir pour
gouverner et pourquoi ?
4. Qu’adviendrait-il si le Prince
ne recourait pas à ces moyens ?
5.
Conclusion : Selon MACHIAVEL, quelles
« qualités » le Prince doit-il posséder pour se maintenir à la tête
de l’État ? Quel doit être le dernier de ses soucis ?
Corrigé rédigé envoyé via le site du
lycée.
2.3. L’anarchisme condamne donc toute forme étatique au
nom de la liberté.
Texte
photocopié de BAKOUNINE ( anarchie, société, anarchisme p. 157,
universel/particulier).
3. EN RÉALITÉ, LA FIN DE L’ETAT NE DOIT-ELLE PAS ÊTRE DE
REPSECTER AU MAXIMUM LES INDIVIDUALITÉS SANS SACRIFIER L’INTÉRÊT COMMUN ?
3.1. Comment la démocratie parvient-elle à conserver les « droits
naturels » ?
·
En
faisant de la liberté la fin de l’Etat.
ACTIVITÉ 8 : EXTRAIRE DES INFORMATIONS
D’UN TEXTE.
Texte de SPINOZA p.
147.
1.
Ecrivez en face des mots suivants
s’il s’agit d’un phénomène ou d’une qualité naturelle ou bien produite par
l’Etat ; attention, dans deux cas les deux réponses sont possibles :
la « domination » par la crainte
le droit « d’exister et d’agir »
la « Raison »
la condition de « bêtes brutes ou
d’automates »
« la haine, la colère, la ruse »
se supporter « sans malveillance les uns les
autres »
la liberté
2.
Sachant que SPINOZA dénonce la
tyrannie et revendique la démocratie, à côté des réponses à la question 1
identifiées comme correspondant à l’Etat, précisez s’il s’agit d’un Etat
tyrannique (T) ou d’un Etat démocratique (D).
3.
Lorsque l’Etat accorde la liberté,
cela favorise-t-il la sécurité ou au contraire lui nuit-il ?
Texte photocopié de
SPINOZA.
4.
Reformulez les deux avantages de
l’Etat démocratique exposés dans la première phrase du texte.
5.
D’après la deuxième phrase, la
démocratie est-elle le régime de la liberté totale ?
6.
Qui est « on »
dans la troisième phrase ? Quelle définition fausse de la liberté
donne-t-il ?
7.
Pourquoi obéir en
démocratie n’est-il pas de l’esclavage ( deux arguments ) ?
8.
Même question à propos de
l’obéissance des enfants envers leurs parents.
9.
L’Etat démocratique
est-il entièrement naturel ? Pourquoi ?
10. Qu’est-ce que l’Etat démocratique conserve de
la nature ?
Corrigé
photocopié ( liberté ).
·
En
séparant la politique de la religion.
Diaporama « SPINOZA,
philosophe de la liberté religieuse ( fanatisme, superstition,
religion, théocratie, exégèse, dogme, athéisme, laïcité ).
·
En
favorisant une laïcité active.
Texte
de RICOEUR p. 346 ( société civile p. 157 ).
3.2. Pourtant, la démocratie ne comporte-t-elle pas des
risques ?
·
Quand
la démocratie est ruinée par la démagogie et l’injustice.
Texte de PLATON p. 151 ( justice, démocratie, démagogie,
aristocratie, utopie ).
Justice : de
façon générale : rendre à chacun ce qui lui est dû et
donc ne pas vouloir plus que son dû. La justice a une dimension institutionnelle
( ex : dans les expressions le
Ministère de la Justice, le Palais de Justice ) mais aussi morale, elle est une
vertu qui vise à respecter
des principes dépassant le simple cadre
juridique et semblant universels. C’est pourquoi elle a une existence réelle
mais aussi une forme idéale.
À lire sur Nuages Quantiques : « Platon, 80 ans
d’une vie mouvementée » ( mai 2015 ).
·
Quand
la démocratie n’est pas nécessairement synonyme de liberté.
Diaporama « MILL et la tyrannie de l’opinion » ( en
fait/en droit, obligation/ contrainte).
Mise en relation avec la visite du 7 janvier 2022 au Camps
d’internement des Milles (13) et la notion de pensée chez ARENDT ( voir
chapitre 4 ).
À lire sur Nuages Quantiques : « Deux
conceptions antagonistes de la liberté » ( avril 2015 ).